En cette journée du 17 mai – journée dédiée aux libérateurs « Mzeeistes »; à la force armée, je me suis permis de réfléchir sur « un mal qui répand la terreur – le dysfonctionnement des organes délibérants du pays.

Les organes délibérants de la RDC font face à des problèmes de fonctionnement importants depuis la fin des élections législatives et sénatoriales. Ces problèmes sont principalement causés par l’abus de pouvoir des dirigeants et le cumul des mandats. À l’Assemblée Nationale, le bureau d’âge tarde à organiser les élections et prend des décisions qui dépassent ses compétences définies par le Règlement Intérieur. De plus, l’installation du Bureau Définitif est retardée à souhait, ce qui oblige le bureau d’âge à prendre des mesures temporaires, comme la signature d’ordres de mission et l’envoi de députés à l’étranger…

Le cumul des mandats (député national – député provincial – sénateur) crée une situation d’ambivalence. Bien que cette situation soit résolue par le régime des incompatibilités, elle perturbe le quorum au sein des assemblées délibérantes. Par exemple, l’installation du bureau définitif de l’assemblée a été reportée en raison de la participation des députés nationaux aux élections sénatoriales et aux élections des gouverneurs de provinces. De même, l’identification et la validation des mandats des sénateurs connaissent des retards car beaucoup d’entre eux sont également députés nationaux et doivent d’abord voter pour l’installation du bureau définitif avant de régler cette incompatibilité.

Il est essentiel de réagir rapidement et d’adopter une procédure d’installation plus efficace pour nos organes délibérants. L’investiture du prochain gouvernement en dépend. Il est difficile de jouer aux libérateurs si on ne sait pas d’abord se libérer soi-même. Salut chez vous et que vive la journée du 17 mai.

La Rédaction