La région de Beni, dans le territoire du même nom au Nord-Kivu, continue de vivre dans l’horreur des massacres perpétrés par les rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF). En plus des tueries et des déplacements massifs de populations, des découvertes macabres viennent s’ajouter à la tragédie. Des ossements humains sont régulièrement retrouvés dans la région, notamment dans le secteur de Ruwenzori.

Selon des sources locales, ces ossements appartiendraient aux victimes des atrocités commises par les ADF. Ces rebelles, actifs dans la région depuis plusieurs années, sont responsables de nombreuses tueries de civils, d’enlèvements et d’incendies de villages.

Les enquêteurs et les militaires dans une des forêts en territoire de Beni devant les ossements découvert le jeudi 26 juin 2024 par les cultivateurs.

La découverte de ces ossements humains est une nouvelle preuve des crimes odieux perpétrés par les ADF contre les populations civiles de Beni. Ces atrocités ont plongé la région dans un climat de terreur et de désespoir. Les autorités locales et la communauté internationale ont condamné ces actes barbares et ont appelé à la fin des violences dans la région. Des opérations militaires sont en cours pour traquer les rebelles ADF, mais la situation sécuritaire reste très fragile.

L’impact des atrocités des ADF sur la population de Beni est dévastateur. Des milliers de personnes ont été tuées ou blessées, et des centaines de milliers d’autres ont été contraintes de fuir leurs foyers. La région est également confrontée à une crise humanitaire aiguë, avec des populations déplacées qui manquent de nourriture, d’abris et d’accès aux soins médicaux.

La communauté internationale doit agir rapidement et fermement pour mettre fin aux atrocités des ADF et pour protéger les civils de Beni. Il est urgent de renforcer les opérations militaires contre les rebelles, d’apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations déplacées et de poursuivre les auteurs de ces crimes en justice.

La situation à Beni est un drame humanitaire qui ne doit pas rester invisible. La communauté internationale doit se mobiliser pour aider les populations de cette région et pour mettre fin à ce cycle de violence qui dure depuis trop longtemps.

Picard Luhavo