Alors que les combats font rage dans les territoires de Rutshuru, Lubero et Masisi, dans l’est de la République démocratique du Congo, un mouvement inattendu se produit : certains déplacés, lassés de vivre dans des conditions précaires et fuyant sans cesse les affrontements, ont décidé de retourner dans leurs villages occupés par la coalition M23-RDF-Wazalendo.
Un choix déchirant entre la misère et l’insécurité
Ces déplacés, originaires des localités de Kibirizi et Kiwanja, expliquent leur décision par le manque d’assistance et les difficultés croissantes de la vie en exil.
Nous avons beaucoup souffert depuis que nous avons quitté nos villages
confie l’un d’entre eux à notre rédaction
Nous n’avons reçu aucune aide et la vie devient de plus en plus compliquée. C’est pourquoi nous avons pris la décision de retourner, même si nous savons que nous allons vivre sous l’occupation rebelle et que certains d’entre nous risquent d’être tués. Mais nous n’avons pas d’autre choix, nous ne pouvons pas continuer à fuir indéfiniment.
Un choix qui suscite des interrogations et des inquiétudes
La décision de ces déplacés soulève de nombreuses questions et inquiétudes.Comment vont-ils vivre sous l’occupation rebelle ? Seront-ils protégés des exactions et des violences ? Comment vont-ils subvenir à leurs besoins ?
Un appel à l’aide et à la protection des civils
Cette situation dramatique met en lumière la détresse des populations civiles prises en étau entre les combats et la fuite. Il est urgent que la communauté internationale prenne des mesures concrètes pour protéger les civils et leur apporter l’assistance humanitaire dont ils ont cruellement besoin.
La situation dans l’est de la RDC reste extrêmement volatile et précaire. Les combats entre le M23-RDF-Wazalendo et les FARDC continuent de faire des victimes et de déplacer des milliers de personnes. Il est crucial que les efforts diplomatiques se poursuivent pour trouver une solution pacifique à ce conflit qui déchire le pays depuis de nombreuses années.
Rédaction