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L’ODEP dénonce des rémunérations exorbitantes et un enrichissement illicite au sein de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo.

Un nouveau scandale secoue la République Démocratique du Congo. L’Observatoire des droits de l’homme (ODEP) a tiré la sonnette d’alarme sur les pratiques financières douteuses au sein de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC). Selon cette ONG, sept membres du collège dirigeant de cette institution publique se seraient adonnés à un véritable pillage des caisses de l’État.

D’après les révélations de l’ODEP, ces dirigeants se partageraient annuellement la somme colossale de 2,3 millions de dollars américains, soit une moyenne de 340 000 dollars par mois et par personne. Ces rémunérations exorbitantes, près de dix fois supérieures à celles d’un député national, sont jugées indécentes et inacceptables par l’ONG.

a dénoncé le porte-parole de l’ODEP

L’ODEP appelle également à une réforme en profondeur de l’ARPTC afin de mettre fin à ces pratiques malsaines et de garantir une meilleure gestion des deniers publics. L’ONG demande notamment la publication des états financiers de l’institution et la mise en place de mécanismes de contrôle plus efficaces.

Contacté par notre rédaction, l’ARPTC n’a pas souhaité réagir à ces accusations pour le moment.

Ce nouveau scandale vient s’ajouter à la longue liste des affaires de corruption qui éclaboussent régulièrement les institutions congolaises. Il met en évidence l’urgence de lutter contre ce fléau qui constitue un véritable frein au développement du pays.

Rédaction

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