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Une plainte pour agressions sexuelles secoue le département du renseignement militaire, des pressions pour classer l’affaire

Une affaire de mœurs particulièrement grave vient de éclater au sein des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Selon nos informations, une plainte a été déposée auprès de l’auditorat militaire de Gombe contre. le Gal Patrick Nsasa Nzita Lusala, chef du département intérieur du renseignement militaire. Deux officiers féminines, une lieutenant-colonel et une lieutenant, accusent leur supérieur hiérarchique d’agressions sexuelles.

Ces révélations mettent en lumière un climat de harcèlement sexuel qui semblerait régner au sein de cette unité militaire. Les plaignantes affirment avoir subi des pressions et des intimidations de la part de leur supérieur, ce qui les aurait poussées à porter plainte.

Selon nos sources, des tentatives sont actuellement en cours pour étouffer cette affaire. Des pressions seraient exercées sur les autorités judiciaires afin de classer la plainte et de protéger le suspect. Ce climat d’impunité inquiète les avocats des plaignantes, qui craignent que leurs clientes ne soient pas entendues et que justice ne soit pas rendue.

Contacté par notre rédaction, l’auditorat militaire de Gombe n’a pas souhaité faire de commentaire pour le moment. De même, le porte-parole des FARDC n’a pas répondu à nos sollicitations.

Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la place des femmes dans l’armée congolaise et sur les mécanismes de lutte contre les violences sexuelles au sein de cette institution. Elle rappelle également l’importance de garantir l’indépendance de la justice et de protéger les victimes de tels actes.

Rédaction

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