Les Forces Démocratiques Alliées (ADF) semblent multiplier les tactiques pour semer le chaos dans la chefferie de Babila Babombi en territoire de Mambasa.
Selon des informations recueillies par la nouvelle société civile locale, le groupe terroriste se serait scindé en deux factions, créant ainsi une confusion supplémentaire dans une région déjà éprouvée par l’insécurité.D’après un rescapé, l’un des groupes viserait à perturber la circulation sur la RN44, axe stratégique entre Makeke et Biakato, tandis que l’autre se concentrerait sur le pillage des plantations de cacao, notamment dans la partie ouest de la route. Pour renforcer l’illusion et tromper la vigilance de la population, deux individus de race blanche auraient été aperçus au sein des rangs des ADF.
Face à cette nouvelle menace, la société civile appelle à une action rapide et coordonnée de la part des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de l’armée ougandaise (UPDF). Moussa Mendela, représentant de la société civile, exhorte les forces conjointes à démanteler ces deux factions ADF au plus vite.
Un contexte d’insécurité généralisée
Babila Babombi n’est malheureusement pas un cas isolé. La chefferie voisine de Babila Bakwanza connaît également des problèmes similaires, avec l’émergence de faux groupes armés se faisant passer pour des ADF ou des Wazalendo. Ces groupes créent une psychose au sein de la population, notamment pendant les périodes de récolte.
La semaine dernière, les militaires de la 31ème Brigade ont arrêté 14 civils, dont deux mineurs, à Mayuano. Ces individus, armés, planifiaient une attaque contre un site minier exploité par des Chinois.Cette nouvelle escalade de la violence souligne l’urgence d’une solution durable à la crise sécuritaire dans la région de Mambasa.
Rédaction