2 minutes 2 mois

Le gouvernement congolais a accusé le Rwanda et l’Ouganda de profiter de la trêve humanitaire décrétée par les États-Unis pour renforcer les rebelles du M23. Cette accusation, faite lors du conseil des ministres du 13 juillet, est la deuxième du genre en l’espace de quelques semaines à pointer du doigt l’implication de Kampala dans le conflit qui ensanglante l’est de la RDC.

Selon le compte rendu du conseil des ministres, le Rwanda et l’Ouganda ont procédé à un « renforcement continu en personnes et en matériels » en faveur de la coalition M23-RDF-AFC-UPDF. Cette coalition regroupe les rebelles du M23, l’armée rwandaise (RDF), les milices congolaises Forces patriotiques et révolutionnaires congolaises (FPRC) et l’armée ougandaise (UPDF).

Le gouvernement congolais a également dénoncé le fait que le Rwanda et l’Ouganda n’ont pas respecté leur engagement de retirer leurs troupes du territoire congolais. Il a appelé la communauté internationale à prendre des sanctions contre ces deux pays.

Malgré ces tensions, les FARDC poursuivent leurs opérations conjointes avec l’UPDF dans l’opération Shujaa à Beni et en Ituri. Cette opération vise à neutraliser les groupes armés qui terrorisent les populations civiles dans ces régions.L’Est de la RDC est en proie à un conflit armé depuis plusieurs années. Ce conflit a fait des milliers de morts et de déplacés. La communauté internationale a appelé à maintes reprises à un cessez-le-feu et à un dialogue entre les parties prenantes au conflit.

Il reste à espérer que les accusations portées par le gouvernement congolais n’envenimeront pas davantage la situation et qu’une solution pacifique pourra être trouvée à ce conflit qui dure depuis trop longtemps.

Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *