Selon l’officier du ministère public, ces jeunes filles sont venues illégalement en RDC et sont logées dans un hôtel situé sur l’avenue Oranger numéro 4. Toujours selon l’organe de la loi, ces jeunes filles se livrent à la prostitution, sous l’exploitation d’un sujet Chinois responsable de l’hôtel qui les logent.
Ces prostituées auraient été aidées par un sujet congolais, fonctionnaire de l’État, qui aurait délivré des faux documents afin de faciliter leurs séjours à Kinshasa. Ainsi parmi les infractions retenues à charge des prévenus, il y a le séjour irrégulier, le faux et usage de faux ainsi que du proxénétisme à charge du responsable de l’hôtel.
Le procès s’est ouvert le mardi 16 novembre 2021 et les instructions se sont poursuivies le mercredi 17 novembre 2021. Le tribunal a entendu plusieurs témoins et enseignants ainsi que les différents prévenus. Il ressort des dépositions qui ont été reçues par le tribunal que ces filles étaient conduites dans des endroits tels que Cité du fleuve et d’autres hôtels luxueux de la capitale congolaise auprès de leurs partenaires.
L’affaire se poursuit ce jeudi 18 novembre 202 avec l’instruction à l’égard d’un prévenu, puis la plaidoirie.
Pour rappel, un réseau de prostituées chinoises a été démantelé à Kinshasa. À peu près une trentaine de prostituées Chinoises, des Chinois et Congolais ont été arrêtés et conduits au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qui siège en procédure de flagrance.
La rédaction