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Le Rassemblement national et ses alliés issus des Républicains sont arrivés largement en tête ce dimanche, devant le Nouveau Front populaire et la coalition présidentielle. Tout reste possible au second tour.

Le Rassemblement national grand vainqueur, la gauche unie au sein du Nouveau Front populaire (NFP) en solide progression, et la coalition présidentielle Ensemble qui subit une lourde défaite.

Voici, en résumé, le triple constat qui ressort du premier tour des élections législatives, ce dimanche 30 juin. 76 députés ont été élus dès le premier tour, comptabilisant plus de la moitié des suffrages exprimés.

Dans le détail, le RN et ses alliés ont obtenu 33,4 % des suffrages, d’après les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur dans la nuit de dimanche à lundi et traités par Le Parisien. L’alliance place 39 députés au Palais Bourbon dès le premier tour, parmi lesquels Marine Le Pen. Le NFP arrive deuxième avec 27,98 % des suffrages (32 élus dès le 1er tour), devant Ensemble (les candidats d’Emmanuel Macron) et ses alliés, qui s’en sortent avec un score de 20,76 % (2 sièges). Suivent Les Républicains (6,56 % des suffrages, 1 élu) et les divers droite (3,67 %, 2 élus).

Ce scrutin a été marqué par une très forte participation, à savoir 66,71 % selon ces résultats finaux. Il s’agit d’un record, pour ce type d’élection, depuis 2002. 1,77 % des votants ont voté blanc. 0,82 % des votes ont été comptabilisés comme nuls.

De nombreuses incertitudes pour le second tour

Tout est encore possible en vue du second tour. D’autant plus qu’au-delà des classiques duels (on en compte 190), le second tour opposera trois candidats dans 306 circonscriptions. Dans cinq d’entre elles, il y aura même quatre candidats en lice dimanche prochain. Toutefois, certains candidats pourraient se désister afin de faire « barrage » à l’extrême droite.

L’ancien leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a très rapidement annoncé qu’un prétendant du NFP arrivé au pied du podium se retirerait. Le Premier ministre Gabriel Attal s’y est lui aussi engagé concernant les candidats de son camp arrivés 3e, mais à condition que ce soit au profit d’un adversaire qui partage « les valeurs de la République ».

Avec Le Parisien

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