De nouveaux éléments alarmants mettent en lumière une situation de plus en plus tendue entre la RDC et le Rwanda.

Les tensions entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ne cessent de s’intensifier. De nouveaux éléments, portés à la connaissance de notre rédaction par des techniciens de l’aéroport international de Goma, viennent corroborer les accusations de brouillage systématique de l’espace aérien congolais par le Rwanda.

Selon ces experts, les systèmes de navigation aérienne sont régulièrement perturbés, créant ainsi un risque réel pour la sécurité des vols.

« L’avion est au sol côté congolais, mais le GPS indique que nous sommes au Rwanda »

explique un technicien soulignant l’ampleur du problème.

Ce brouillage, qui semble se produire principalement lorsque les compagnies aériennes rwandaises ne survolent pas la région, laisse penser à une action délibérée visant à déstabiliser l’espace aérien congolais.

Ces révélations font écho à une précédente alerte lancée en février dernier par un chercheur en aéronautique. Ce dernier avait déjà souligné que certains vols évitaient de survoler la ville de Goma en raison de risques liés à la présence de missiles sol-air. Les compagnies aériennes privilégient ainsi la sécurité des passagers, même au prix d’une augmentation de la consommation de carburant.

La communauté internationale s’est également alarmée de cette situation. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a récemment mis en garde le Rwanda contre ses actions menaçantes, soulignant le risque d’une escalade du conflit.

Les conséquences de ce brouillage sont multiples :

* Risque d’accidents aériens : La perte de signal GPS peut entraîner des erreurs de navigation et des collisions aériennes.

* Perturbations du trafic aérien : Les compagnies aériennes peuvent être contraintes de modifier leurs itinéraires, entraînant des retards et des surcoûts.

* Atteinte à la souveraineté de la RDC : Le brouillage de l’espace aérien congolais constitue une violation flagrante de la souveraineté nationale.

Face à cette situation critique, il est urgent que la communauté internationale exerce des pressions sur le Rwanda pour qu’il cesse immédiatement ses agissements. La RDC, de son côté, doit renforcer ses capacités de surveillance de son espace aérien et coopérer avec ses partenaires pour trouver une solution durable à ce conflit.

Rédaction