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La session parlementaire du mois de mars s’ouvre, ce mardi 15 mars, au Palais du peuple à Kinshasa. Dans la ville de Beni , en province du Nord-Kivu la population estime que cette session va permettre aux députés nationaux d’aborder les questions sensible de leurs électeurs dont la sécurité et le social. Elle dise attendre beaucoup de cette session de mars pour faire avancer le pays sur le plan sécuritaire.

«La population de la région de Beni attend beaucoup de cette session parlementaire. La région est victime des atrocités des Adf depuis 2014 et nous voulons que nos représentants puissent débattre cette question avec tout intérêt. Comme vous le savez plusieurs entités du territoire de Beni restent inhabités. Explique monsieur Paluku kakome un habitant de Beni à monde24.net

La population ne veut plus que les parlementaires parlent que de la politique et des questions liées à leurs intérêts privés. Voilà pourquoi d’ailleurs les déplacés ont rencontré, les députés qui étaient ici pendant leurs vacances.

«La population veut être fixée notamment sur la persistance de l’insécurité à Beni, nous voudrions qu’une question avec débat puisse être adressée au ministre de la défense pour savoir les vraies causes de la persistance de l’insécurité dans notre région. Durant cette session, les parlementaires devront également
trancher sur le maintien ou non de l’état de siège» a-t-il dit.

Les décisions des parlementaires sur ces différentes questions auront un impact sur la situation sécuritaire à Beni. La population attend que les députés et sénateurs mettent la pression sur le gouvernement pour mettre d’autres stratégies pour éradiquer le phénomène ADF et Maïmaï.

Simon du Ciel OMARI/BENI

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