Une délégation parlementaire japonaise, conduite par l’Honorable MAKIHARA et l’Ambassadeur Hidetoshi OGAWA, a effectué une visite officielle à Kinshasa afin de renforcer les liens avec leurs homologues congolais. Les discussions, centrées sur la coopération bilatérale et la préparation de la TICAD9, ont mis en évidence l’intérêt mutuel des deux pays à approfondir leurs relations.
Lors de leur rencontre avec le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, les parlementaires japonais ont exprimé leur volonté d’accroître le soutien de leur gouvernement dans des secteurs clés tels que la police, la santé (notamment la santé maternelle) et l’aménagement urbain. De son côté, le Président Kamerhe a souligné l’importance de l’expertise japonaise, notamment dans le domaine des infrastructures routières.
Vers une diplomatie parlementaire plus active
Une proposition majeure a été formulée par le Président Kamerhe : la création d’un groupe d’amitié parlementaire Japon-RDC. Ce groupe permettrait d’instaurer un dialogue permanent entre les législateurs des deux pays et de renforcer ainsi la coopération bilatérale. Les parlementaires japonais se sont dits favorables à cette initiative et se sont engagés à la défendre auprès de leurs autorités.
Focus sur la TICAD9
La visite de la délégation japonaise intervient dans un contexte de préparation de la TICAD9, qui se tiendra à Yokohama en 2025. Cette conférence internationale, qui réunira les pays africains, les Nations Unies et d’autres acteurs clés, sera l’occasion de discuter des défis du développement en Afrique et de renforcer les partenariats.
Les prochaines étapes
Afin de faire le point sur la coopération bilatérale avant la TICAD9, il a été convenu que l’Ambassadeur du Japon en RDC échangerait avec la Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères, sur les conclusions de la dernière visite du Président Félix-Antoine Tshisekedi au Japon.
En bref, cette visite marque une nouvelle étape dans les relations entre le Japon et la RDC. Les deux pays semblent déterminés à renforcer leur coopération, notamment dans les domaines de la santé, de l’infrastructure et de la gouvernance.
Rédaction
