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En marge des échanges citoyens initiés par l’Inspection Générale des Finances (IGF), sous le thème « La lutte contre la prédation financière enclenchée par le Chef de l’État, à travers l’IGF : Quel rôle pour les hommes et femmes des médias », la journée du mardi 12 Avril 2022, était réservée aux hommes et femmes de la presse ainsi que les influenceurs numérique de la République Démocratique du Congo.

Il était question pour cette inspection qui lutte contre les pillages des biens de l’État, de discuter avec la presse congolaise pour éveiller leurs consciences dans cette mission et les rappeler leurs rôles.

Devant les chevaliers de la plume, l’inspecteur général des finances, Jules Alingete, a commencé par expliquer la hiérarchie des contrôles que compte la RDC.

« Nous avons le contrôle parlementaire ou politique, qui est exécuté par l’assemblée nationale et le sénat, c’est le contrôle supérieur et suprême, le deuxième niveau, c’est le contrôle juridictionnel, qui est exercé par la cour des comptes. Les deux premiers niveaux font des contrôles à posteriori. La Cour des comptes à trois compartiments, nous avons les auditeurs, un parquet près la Cour des comptes, et la Cour elle-même. L’inspection Générale des Finances est le troisième niveau de contrôle, et est supérieur à tous les autres contrôles qui puissent exister au niveau de l’exécutif »: a déclaré le patron de l’IGF.

Pour rappeler le bon service de l’IGF rendu à la nation, Jules Alingete fait savoir que l’IGF a mis fin à la prédation de 20 entreprises publiques, en une année.
« En une année, l’IGF a mis fin à la prédation dans près de 20 entreprises publiques. Plus de 30 mandataires ont été mis hors d’état de nuire, certains se retrouvant en prison et d’autres en chômages. C’est une première dans l’histoire de l’IGF »: dit-il.

En outre, le numéro 1 de l’IGF souligne que le chômage dont décrient les congolais, est la conséquence de la corruption et le détournement qui gangrènent la RDC.
« le chômage dont on se plaint aujourd’hui est la conséquence de la corruption et le détournement qui règnent dans ce pays »: martèle Jules Alingete.

Notons que dans son mot d’introduction, Herman Iyeleza coordonnateur chef des services de l’IGF, a rappelé aux chevaliers de la plume que « Votre présence en ce lieu ne signifie pas que nous allons vous demander de devenir des Atalaku ( porte-parole) de l’IGF.

Bienvenu Musoy

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