Message lancé lors d’un point de presse organisé jeudi 06 janvier à la veille des élections pour soutenir l’élection des femmes à l’UNPC section du Sud-Kivu.

Pour Julienne Baseke coordinatrice de AFEM , la presse du Sud-Kivu fait face à différents défis parmi les quels l’émergence d’une presse professionnelle susceptible de bien joué son rôle.

Elle estime que la présence d’une femme à la tête de l’UNPC Sud-Kivu va favoriser la professionnalisation des médias pour une presse émergente. Julienne Baseke appelle les journalistes à oranger le secteur médiatique par la promotion de l’équité du genre et du leadership féminin.

Pendant ce temps , certains journalistes qui se disent acquis au changement et aux bonnes valeurs au sein de l’Union Nationale de la presse du Congo section du Sud-Kivu dénoncent les manœuvres qu’ils qualifient de frauduleuses du comité sortant tendant à organiser des élections entachées des irrégularités.

Dans une déclaration rendue publique, les signataires citent entre autres irrégularités le non respect des délais d’un mois prévu pour la réception des candidatures et deux semaines avant la tenue des élections proprement dite.

Pour eux , il est anormal qu’à la place d’un mois , l’on accorde juste 11 jours aux candidats mais aussi qu’à 24h des élections, le secrétaire général garde toujours secrète la liste des candidats retenus.

Bien plus , ils fustigent les faits que le comité sortant se soit constitué juge et partie en réceptionnant les candidatures mais aussi en publiant une fiche électorale reprenant les noms des personnes n’ayant aucune qualité de journalistes.

A cet effet, les signataires de cette déclaration exigent la mise en place d’un comité de crise et d’une commission électorale indépendante pour aboutir à des élections crédibles.

Par Sylvie Nabintu/Bukavu