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24 heures après l’instruction par le conseil de L’Union Européenne des mesures destructives à l’encontre de cinq personnes qui comprennent des membres importants du gouvernement de transition malien, la population malienne se tourne vers la Russie. Dans une manifestation ce 05 Février 2022 à Bamako la capitale de Mali, les maliens exhibaient et tenaient en mains les drapeau malien et russe qui flottaient au vent cote à cote, un Symbole d’une collaboration souhaité par ces manifestants. Dans la foule, l’on pouvait voir des pancarte en appui sur les quels étaient écrits ‹‹ Stop aux génocide de la France au Mali et dans le Sahel ›› une façon pour eux de s’opposer à la France.

Les 24 et 25 mai 2021, le Conseil européen a adopté des conclusions dans lesquelles il a condamné avec fermeté le coup d’État qui a eu lieu au Mali le 24 mai 2021, et a déclaré que l’UE était prête à envisager des mesures restrictives ciblées. Le 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2584 (2021), dans laquelle il a également condamné le coup d’État et a exhorté toutes les parties prenantes maliennes à faciliter l’achèvement de la transition politique et le transfert du pouvoir aux autorités civiles élues, dans le respect de la période de transition de 18 mois. Il a aussi demandé au gouvernement de transition malien d’organiser des élections présidentielle et législatives libres et régulières.

Le 7 novembre, la CEDEAO a déploré l’absence de progrès dans la préparation des élections, a décidé d’instituer des sanctions avec effet immédiat, et a invité les partenaires internationaux à faire leurs ces sanctions et à en soutenir la mise en œuvre.

Le 13 décembre, le Conseil a créé un cadre autonome de sanctions contre les personnes responsables d’actes faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité du Mali, ou faisant obstacle à la mise en œuvre de sa transition politique.

Le 8 janvier 2022, les autorités de transition maliennes ont présenté à la CEDEAO un nouveau calendrier prévoyant la tenue de l’élection présidentielle pour la fin du mois dedécembre 2025, fixant ainsi la durée de la transition à cinq ans et demi au total, contrairement à l’accord conclu avec la CEDEAO le 15 septembre 2020 et à l’engagement pris dans la charte de la transition. Dans ce contexte, la CEDEAO a décidé d’instituer des sanctions économiques supplémentaires.

Pour L’Union Européenne, les cinqu personnes désignées font l’objet d’une interdiction de voyager, qui les empêche d’entrer sur le territoire de l’UEA ou de transiter par celui-ci, et d’un gel des avoirs. En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition, que ce soit directement ou indirectement.

Picard LUHAVO

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