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Mills Tshibangu, journaliste d’investigation renommé en République Démocratique du Congo, est connu pour ses enquêtes approfondies et ses révélations chocs. Avec un flair inégalé pour dénicher la vérité, il a déjà à son actif plusieurs documentaires qui ont mis en lumière des scandales de grande envergure.

Sa dernière œuvre, intitulée « Dans les couloirs sombres de la Gecamine », promet de secouer les institutions en place et de révéler des pratiques troublantes au sein de cette entreprise publique minière.

Dans son nouveau documentaire, Mills Tshibangu présente des preuves accablantes contre Jules Alingete, l’Inspecteur Général de l’Inspection Générale des Finances. Il accuse ce dernier de falsification et de mensonges dans le dossier de la Gecamine.Tshibangu affirme que les agents de l’IGF n’ont jamais eu de contrat pour contrôler la Gecamine et qu’aucune formation n’a été initiée par l’IGF pour ces contrôles. Il défie Alingete de fournir des preuves contraires.

Le documentaire met en lumière les manipulations et dissimulations qui ont eu lieu au sein de la Gecamine. Tshibangu promet de dévoiler des documents et des témoignages qui montrent comment les rapports de l’IGF ont été falsifiés.Selon lui, ces manipulations servent à masquer des pratiques corruptives et à détourner l’attention de la population des vrais problèmes qui gangrènent la société minière.

Profitant de l’occasion de l’annonce de son documentaire, Mills Tshibangu a informé le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de la sortie prochaine de son rapport d’enquête. Il a demandé au CSAC de veiller à ce que son documentaire ne soit pas suspendu après sa publication, soulignant l’importance de la liberté de la presse et du droit du public à être informé.

Mills Tshibangu lance un défi à tous ceux qui détiennent des preuves contraires à celles qu’il présente dans son documentaire. Il appelle à un débat ouvert sur le dossier de la Gecamine et invite toute personne ayant des informations pertinentes à se manifester.

Pour lui, ce documentaire n’est pas seulement une dénonciation, mais aussi une invitation à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.

Dorcas Kapinga

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