2 minutes 2 ans

Depuis que les autorités de la province du Nord-Kivu avaient instaurer le couvre-feu de 19Hºº dans la ville de Beni, les travailleuses du sexe de la ville de Beni, n’arrivent plus à faire bouillir la marmite. Selon une d’elles leur clientèle s’est réduite de 80%. «Moi, je vis du travail du sexe. En ces temps de couvre feu de 19heures nous, les travailleuses du sexe, traversons une crise. L’économie s’est arrêtée », confie une prostituée à Monde24.net qui vit dans un quartier de la commune Mulekera.

Le couvre-feu a eu des conséquences dramatiques sur ses finances. Sa clientèle s’est réduite de 80% et ses contacts se font désormais exclusivement par téléphone, renconte cette femme âgée de plus ou moins 32 ans. Elle est aujourd’hui très loin de 10 personnes qui faisaient les coups presser pendant les heures de service où elle gagnait 40000 à 50000FC chaque jour avant le couvre-feu.

Elle supplie le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le Lieutenant Général Constant Ndima de repousser un peut la mesure du couvre feu à 23 heures.

« c’est une situation difficile je t’assure, nous n’avons pas de moyens, nous vivons grâce à notre sexe. Nous demandons aux autorités de la province de voir comment elles peuvent repousser la mesure du couvre feu de 23h à 5h du matin. Si non nous allons mourir»

Simon du Ciel OMARI/BENI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *