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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont fermement dénoncé les allégations du Mouvement du 23 mars (M23) visant à justifier leurs récentes attaques dans le Nord-Kivu. Selon un communiqué officiel des FARDC publié le Août 2024, le M23 aurait tenté de dissimuler ses multiples violations du cessez-le-feu en cours à travers de fausses informations.

Dans un communiqué publié dimanche 25 Août dernier, le M23 a affirmé qu’un aéronef des FARDC aurait survolé les zones de Lubero et Rutshuru. Une accusation que les FARDC rejettent catégoriquement.

a déclaré un porte-parole des FARDC.

En effet, en raison de mauvaises conditions météorologiques, aucun aéronef des FARDC ou de leurs partenaires n’a pu effectuer de missions de vol dans la région depuis 48 heures.

De plus, pour justifier leurs attaques contre les positions des FARDC à Kikubo, dans le territoire de Lubero, le M23 a prétendu dans un communiqué précédent qu’il y avait un déploiement massif des troupes gouvernementales aux alentours des zones sous leur contrôle. Une affirmation également démentie par les FARDC.

ont souligné les FARDC, qui accusent le M23 de chercher à justifier ses agissements belliqueux et à ternir l’image des forces loyalistes.

Face à cette situation, les FARDC ont annoncé qu’elles allaient saisir le Mécanisme Conjoint de Vérification Élargi et le Mécanisme AdHoc de vérification, afin de faire toute la lumière sur ces violations du cessez-le-feu et d’en tirer toutes les conséquences.

Cette nouvelle escalade de la violence dans le Nord-Kivu suscite de vives inquiétudes au sein de la population et de la communauté internationale. Les experts craignent que ces affrontements ne mettent en péril le processus de paix en cours et ne provoquent un nouveau déplacement de civils.

Rédaction

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