3 minutes 2 ans

A l’occasion de la campagne de 16 jours d’activisme consacrée à l’élimination des violences faites à la femme et à la jeune fille lancée le 25 novembre de chaque année, Maître Ruth KUSONGISILA NGONDA, Avocate au barreau près de la cour d’Appel de Kinshasa/Matete, soutient cette initiative qui se clôturera le 10 décembre 2022, date a laquelle coïncide à la célébration de la journée internationale des droits de l’homme.

Dans son allocution, étant membre de plusieurs structures et organisations défendant les droits de la femme, qui travaillent pour sa promotion et qui mettent en avant ses valeurs, l’avocate estime que cette campagne est d’une importance très capitale partant des conditions dans lesquelles la femme évolue.

 » Si nous essayons d’analyser les conditions de vie de la femme qui ont d’ailleurs conduit au lancement de cette campagne, nous remarquerons que la situation est vraiment déplorable. On doit considérer que plus d’une femme sur trois , subit des violences basées sur le genre au cours de sa vie, »a t- elle fait savoir.

 » Selon les statistiques en 2021, près d’une femme sur cinq âgée de 20 à 24 ans a été mariée avant l’âge de 18 ans. En outre, moins de 40 % des femmes survivantes des violences sollicitent une aide quelconque .
Vous conviendrez alors avec moi que la violence faite a l’égard des femmes et filles, reste la violation des droits humains la plus répandue dans le monde.Je reste fortement convaincue et déterminée que ce fléau peut être éradiqué  » a Conclut Maitre Ruth.

Cette dernière a profité de saisir cette opportunité qui prendra 16 jours (campagne) pour joindre sa voix à celles des autres acteurs de changement et ceux qui travaillent pour le bien être de la femme ,afin de défendre ensemble les droits des femmes, en montant des stratégies de mobilisation jusqu’à l’éradication complète des violences que subissent les femmes.

Rappelons que cette campagne a été lancée par les activistes , lors de l’inauguration de l’Institut International pour le leadership des femmes en 1991 et est soutenue par Les Nations unies pour mettre fin aux violences faites à la femme jusqu’à l’horizon 2030.

Serges KALENGA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *