Le niveau du fleuve Congo est au plus bas, ce qui rend la navigation difficile voire impossible pour les gros bateaux. Le dragage du fleuve, qui permet d’entretenir les voies navigables, n’est plus effectué correctement par la régie des voies fluviales, faute de moyens. Cette situation ralentit considérablement l’activité du port de Kisangani, qui jouait autrefois un rôle important dans les échanges commerciaux entre l’est et l’ouest du pays.

Un manque d’entretien qui pénalise le commerce

Le niveau du fleuve Congo est actuellement à 3 mètres 43, bien en dessous du niveau normal de 5 mètres à cette période de l’année. Ce manque d’eau rend la navigation périlleuse pour les gros bateaux, qui font désormais rarement le trajet de 1720 km entre Kinshasa et Kisangani.

Le dragage du fleuve, qui permet d’enlever les matériaux encombrants des voies navigables, n’est plus effectué comme avant par la régie des voies fluviales. La régie est sous-équipée et manque de moyens pour mener à bien cette tâche essentielle.

Un port en perte de vitesse

Cette situation a un impact direct sur l’activité du port de Kisangani. Le port a vu son activité baisser de 30 à 40% entre 2022 et 2023. La concurrence des petits ports privés érigés le long du fleuve ne fait qu’aggraver la situation.

Un appel à l’aide du gouvernement

Les responsables du port de Kisangani lancent un appel à l’aide au gouvernement congolais. Ils demandent la modernisation du port et un soutien financier pour relancer l’activité commerciale.

Le port de Kisangani est un élément important de l’infrastructure économique de la RDC. Sa réhabilitation est essentielle pour le développement de la région et du pays tout entier.

Rédaction