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La situation humanitaire dans la province de l’Ituri se dégrade du jour aux jours. Aujourd’hui plus de 100 000 personnes dont environ 30 000 déplacés vivent, depuis un mois, dans des conditions difficiles dans les chefferies de Bahema Baguru et Mambisa, dans le territoire de Djugu (Ituri).

Information livrée à la presse par la société civile de la province de l’Ituri à la sortie d’une réunion jeudi dernier à Bunia, avec les autorités traditionnelles et notables de l’Ituri.

Les participants à cette rencontre ont déploré l’intensification des exactions des miliciens de la CODECO dans la zone.

A en croire cette structure citoyenne, l’activismes de ces miliciens ne leur permet pas d’accéder à leurs champs et aux sites miniers pour leur survie.

Ce qui a accentué la misère des habitants qui n’ont jamais reçu une assistance depuis 18 mois.

Plusieurs cas de malnutrition avec huit décès parmi les enfants sont déjà enregistrés en l’espace de deux semaines.
Un acteur de la société civile, Dino Gédéon demande aux leaders du groupe armé CODECO de respecter leur engagement pour la cessation des hostilités dans cette contrée :

« Pourquoi ils négligent l’accord qu’ils ont signé pourtant ils ont décidé de cesser avec a guerre. Pourquoi ils commettent encore des violences ».

La société civile de l’Ituri estime que ce regain d’insécurité est dû au retrait des FARDC de plusieurs positions du territoire de Djugu.

Dieudonne Lossa son coordinateur a plaidé pour le renforcement des dispositifs sécuritaires:

« Lorsque les groupes armes se promènent avec armes et ne trouvent aucun obstacle. C’est ce qui leur a permis de faire tous ces dégâts. Si les autorités augmentaient le nombre de militaires il y aurait accalmie ».

Les autorités militaires à leurs côtés indiquent par ailleurs que des nouvelles troupes FARDC ont été déployées cette semaine en Ituri pour sécuriser la population.

Picard LUHAVO

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