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Une nouvelle audience a eu lieu le vendredi 10 juin à la prison centrale de Kinshasa, dans le procès de François Beya : l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité.

Accusé de complot contre le Président Felix Tshisekedi, sa défense a récusé la compétence de la Haute cour militaire à juger le Monsieur sécurité du président, autrefois incontournable.

La cour a commencé par rejeter les précédentes demandes de liberté provisoire en présence de François Beya, qui pourtant été justifiée par les raisons sanitaires de ce dernier.

Ainsi les avocats de François BEYA ont estimé que la Haute cour militaire n’était pas compétente pour juger François Beya, qui selon eux devrait être déféré devant une juridiction civile.

Ils ont également plaidé pour la nullité des procès-verbaux établis par l’Agence nationale de renseignement ANR et des pièces obtenues par le parquet militaire en violation des procédures légales et du secret des correspondances. Des éléments de forme pour lesquels le procureur militaire n’a pas répliqué dans l’immédiat. Même chose pour les juges de la haute cour, qui préfèrent se prononcer dans une semaine.

L’enjeu est de taille pour la défense, car les arrêts de la juridiction ne peuvent faire l’objet d’appels. Le procureur militaire a pour sa part plaidé pour que le procès se déroule à huis clos, car certains faits et révélations qui sortiront dans ce dossier sont susceptibles de troubler l’ordre public , a-t-il affirmé.

Picard LUHAVO

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