2 minutes 1 semaine

Une certaine confusion a suivi l’audition de l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, par la Commission des élus nationaux de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC).

Contrairement à certaines informations qui ont circulé, la Commission n’a pas pris de décision sur d’éventuelles poursuites judiciaires contre M. Kazadi.

Le rôle de la Commission se limitait à l’instruction du dossier, portant sur des accusations de malversations liées à des contrats de forage et d’installation de lampadaires publics. Le rapport de la Commission, adopté par les élus nationaux, autorise le Parquet à poursuivre son instruction, mais ne constitue pas en soi une autorisation de poursuite.

En effet, si des « indices sérieux de culpabilité » devaient apparaître à l’issue de l’instruction, le Parquet devrait saisir à nouveau l’Assemblée nationale pour obtenir l’autorisation de poursuivre M. Kazadi. Par ailleurs, les élus nationaux ont refusé de lever la mesure d’interdiction de sortie du territoire qui frappe M. Kazadi depuis sa mise en accusation.

Il est important de souligner que ces informations proviennent de sources officielles et qu’il convient de se méfier des interprétations erronées qui circulent sur les réseaux sociaux.

L’affaire Kazadi est suivie de près par l’opinion publique congolaise et il est important que les informations soient claires et précises afin de garantir un procès équitable.

Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *