Originaire de la province du Sud-Kivu, en RDC, Tina Salama est née à Bukavu. Journaliste de formation, Personnalité politique congolaise et Ambassadrice de la Jeunesse congolaise.
Marquée par la guerre à l’Est de la RDC en général et de la province du Sud-Kivu en particulier, aussi passionnée de la plume, dans l’objectif de changer les choses à travers celle-ci, en 2012, Tina Salama va partir à Kinshasa la capitale de la RDC pour ses études. Arrivée sur le sol kinois, Tina Salama va obtenir son diplôme de licence en journalisme politique extérieure à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), et en suite elle sera titulaire d’un diplôme de Master 2 en Management des Médias obtenu en 2019, cette fois, à l’École Supérieure du Journalisme de Lille (ESJ Lille) en France.
De son retour de la France pour Kinshasa, Tina Salama sera retenue comme Directrice adjointe de programme à la Radio Okapi, un média de l’organisation des Nations-Unies.
Sur place, elle sera journaliste pendant 18 ans donc de 2001 à 2019, et elle jouera son rôle de Directeur Adjointe en charge des programmes de 2015 à 2019, l’unique femme de l’équipe dirigeante.
En 2015, elle est nommée « Ambassadrice de l’ONU auprès de la Jeunesse congolaise ». Avec la carrière politique, Tina Salama est nommée en avril 2019, la Porte – parole adjointe du Président de la République, Félix Tshisekedi, aussi conseillère du chef de l’État en matière de communication.
Loin d’être journaliste et communicateur du chef de l’État congolais seulement, Tina Salama participe également dans la lutte contre les violences faites aux femmes, tout en étant réputée être une femme discrète et impliquée dans les œuvres caritatives.
En janvier 2021, Tina Salama publie un livre autobiographique intitulé « Ma vie pendant la guerre et après… », aux éditions du Pangolin. Ces mémoires autobiographique racontent le vécu d’une jeune fille de quinze ans pendant la guerre à l’Est de la RDC et ses ambitions à réaliser dans la période post-guerre, et le livre est baptisé le samedi 9 janvier au Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa.
Picard LUHAVO