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L’atelier de réflexion sur les processus électoral apaisés en Ituri ,s’est clôturé le weekend dernier à Bunia , Chef lieu de la province de l’Ituri.

75 représentants de partis politiques, des associations de jeunes et de la société civile ont pris part à ces assises organisées par la section des affaires politiques de la MONUSCO.

Selon les organisateurs , cette activité visait à baliser le terrain pour permettre aux Ituriens et Ituriennes d’aller aux prochaines élections dans un climat apaisé, tout en faisant mieux que les fois précédentes pour ce qui est de la participation des femmes, a précisé Jean TOBI OKALA porte-parole de la mission onusienne en Ituri.

Pendant deux jours, les principaux orateurs se sont évertués à suggérer des stratégies pour une meilleure représentativité des femmes aux prochaines élections générales prévues en 2023 selon la Centrale électorale nationale CENI.

Au terme de ces deux jours de réflexion commune, les participants ont pris l’engagement de faire une sorte d’introspection pour éviter de retomber dans les mêmes écueils. Ils ont également lancé un appel aux groupes armés qui endeuillent l’Ituri à déposer les armes pour rejoindre le programme de DDRC-S.

«Après échanges à l’issue des travaux, avons pris l’engagement d’adresser le message de paix aux filles et fils de la Province de l’Ituri : les échéances électorales à venir doivent interpeller notre responsabilité quant au poids démographique de l’Ituri dans l’échiquier national», dit la déclaration commune issue de ces travaux.

De son côté, Marc Karna Soro, le chef de Bureau de la MONUSCO en Ituri, a salué la détermination et le courage des participants qui deux jours durant, ont pris leur temps pour réfléchir à leur avenir commun. Car comme le dit un proverbe africain, « quand vous aidez quelqu’un à soulever un bagage, c’est lui qui vous indique où le placer. La MONUSCO est venue pour soutenir le gouvernement et le peuple congolais ; et c’est au peuple congolais de nous dire où vous pensez qu’on doit tenir le bagage. Nous allons continuer à travailler avec vous, mais encore une fois, c’est à vous de nous dire où et comment vous pensez qu’on peut faire des choses. Car la MONUSCO est au service de la population, au service de l’Etat congolais ».

Picard LUHAVO

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