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Il fait aujourd’hui 13 ans jour pour jour que la RDC enregistré une première démission de l’histoire d’un président de la chambre basse. Comme dans un rêve dans l’histoire de la République Démocratique du Congo, Vitale Kamerhe claque la porte de la présidence de l’Assemblée Nationale pendant qu’il était encore un grand de la majorité présidentielle.

Image du média radiookapi.net

Devant les médias Nationaux et Internationaux, concernant les questions de sécurité qui était préoccupante a son égard, Vital Kamerhe déclare que,  » le président de la République négocie et ratifie les traités et accords internationaux, le gouvernement conclut les accords internationaux non soumis à la ratification, après délibération en conseil des ministres, il en informe l’Assemblée nationale et le Sénat. L’Assemblée nationale est informée par son président que je suis. Je ne me souviens pas à ce jour avoir reçu l’information du gouvernement sur l’accord signé avec le Rwanda pour les opérations militaires conjointes dans le Nord-Kivu. C’est une obligation constitutionnelle du gouvernement et non du président de la République. Voilà pourquoi j’avais dit que je n’étais pas été informé. Cela était et reste vrai. La gravité de cette opération tenait à mes yeux, non seulement au fait que, le gouvernement avait officiellement annoncé, par la bouche de son porte-parole, l’invitation de quelques officiers observateurs de renseignements militaires de l’armée du Rwanda pour assister à la traque des Interhamwe par l’armée congolaise, mais aussi et surtout parce qu’il y avait manifestement violation, dans le chef du gouvernement, des dispositions précitées de notre Constitution. En fait, si jamais il y avait un problème, il s’agirait d’un problème entre l’Assemblée nationale et le gouvernement. Je n’ai donc jamais compris comment on est arrivé à y mêler le président de la République, chef de ma famille politique, et à créer artificiellement un problème entre lui et moi. » La même question qui reste jusqu’à aujourd’hui sans une suite favorable.

Devant les élus nationaux, Kamerhe déclare ce qui suit : Honorable députés et chers collègues, nous voilà aujourd’hui à la croisée des chemins. Je dois opérer avec vous un choix, et le bon. Notre seul fil conducteur doit être la lutte pour la préservation et la sauvegarde de la démocratie et de la légalité dans notre pays, ainsi que l’indépendance du député national, lequel ne doit pas être astreint à un mandat impératif, en vertu de l’article 101 de la Constitution, alinéa 7. Le mandat dont nous sommes investis nous lie directement par un contrat social et politique avec le peuple congolais. Nous devons, donc, à tout moment, rechercher son intérêt et nous mettre à son écoute pour connaître ses attentes et ses intérêts pour mieux le défendre dans cet hémicycle. C’est donc à lui, et à lui seul que nous rendons compte de notre mandat.

Honorables députés et chers collègues, nous avons le choix entre deux voies constitutionnelles valables. La première possibilité qui s’offre à nous est celle de poursuivre le processus enclenché jusqu’au vote à bulletin secret, afin que els urnes parlent. Au-delà du résultat arithmétique auquel ce vote pourrait conduire, personne alors personne dans cette salle ne peut nous dire avec exactitude de quoi demain sera fait. Personne ne peut parier que la démocratie et la paix sociale chèrement acquises en sortiront intactes.

Considérer aujourd’hui comme le Pacificateur, le patron de l’Union pour la Nation Congolaise, Vital Kamerhe laisse un devoir, une marque digne d’un euro, à la gestion des institutions de la République. Plusieurs lois ont été votées, des contrôles parlementaires réalisés. Un bilan que l’AMP reconnaît tout en admirant le parcours politique de Kamerhe.

Notons que, après le départ de Vital Kamerhe, l’Assemblée Nationale est considéré aujourd’hui par les congolais comme un temple de la corruption et de fesseur des riches.

La Rédaction

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