La République démocratique du Congo amorce une nouvelle ère de développement, avec un focus particulier sur la modernisation de ses infrastructures de transport. Lors du dernier conseil des ministres, le vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, a dévoilé un plan d’action audacieux visant à transformer le visage des déplacements au Congo.

Un réseau ferroviaire redynamisé pour booster l’économie

Le corridor de Lobito, véritable colonne vertébrale économique de la région, est au cœur de cette stratégie. La modernisation de la voie ferrée entre Kolwezi et Dilolo, soit 427 kilomètres de voies entièrement rénovées, promet de révolutionner le transport des minerais, moteurs de l’économie congolaise. Ce projet, couplé aux investissements massifs de l’Angola, ouvre de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux et renforce l’intégration régionale.

Un ciel congolais plus ouvert et plus compétitif

Le secteur aérien n’est pas en reste. La création d’ “Air Congo”, fruit d’un partenariat stratégique avec Ethiopian Airlines, marque un tournant décisif. Cette nouvelle compagnie nationale ambitionne de redonner au Congo sa souveraineté aérienne et de développer un réseau de desserte domestique et international plus étendu et plus compétitif. Le premier vol inaugural est prévu pour le 1er décembre prochain. En parallèle, le gouvernement s’engage à sauver Congo Airways, acteur historique du transport aérien congolais, en lui accordant un délai supplémentaire pour se conformer aux normes internationales.

Une coopération sino-congolaise renforcée pour accélérer le développement

Pour financer ces ambitieux projets, le gouvernement mise sur l’attraction des investissements étrangers, notamment chinois. Une cellule dédiée a été créée pour renforcer la coopération entre les deux pays et concrétiser les engagements pris lors du dernier forum sino-africain.

Un plan d’action ambitieux aux retombées prometteuses

Ce plan de modernisation des transports, porté par une volonté politique forte, devrait avoir des retombées positives sur l’ensemble de l’économie congolaise. Il permettra de réduire les coûts de transport, de faciliter les échanges commerciaux, de créer de nouveaux emplois et d’améliorer la connectivité du pays. La RDC s’affirme ainsi comme un acteur clé du développement en Afrique centrale.

Rédaction