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Une lueur d’espoir émerge dans l’est de la République Démocratique du Congo. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), environ 383 000 personnes déplacées par le conflit armé ont regagné leurs villages d’origine dans le territoire de Rutshuru entre mars et début juillet 2024.

Ce retour massif est une conséquence directe de l’amélioration relative de la situation sécuritaire dans certaines zones du territoire, suite aux opérations militaires menées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les groupes armés.

Une situation humanitaire toujours fragile

Toutefois, l’OCHA met en garde contre la précarité de la situation humanitaire pour une grande partie de ces populations retournées. Les infrastructures de base, telles que les écoles, les hôpitaux et les systèmes d’approvisionnement en eau potable, ont été gravement endommagées par les combats. De plus, les moyens de subsistance ont été détruits, laissant de nombreuses familles dans une situation de vulnérabilité extrême.

Les besoins humanitaires restent immenses

Les besoins humanitaires dans le territoire de Rutshuru restent immenses. Les organisations humanitaires ont besoin de fonds supplémentaires pour répondre aux besoins en matière de nourriture, d’eau, d’assainissement, de santé, d’abris et d’éducation.

Par ailleurs, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes du conflit, telles que la pauvreté, les inégalités et la mauvaise gouvernance, afin de prévenir de nouveaux déplacements de population.

Un défi de longue haleine

Le retour des déplacés à Rutshuru marque une étape importante dans le processus de stabilisation de la région, mais il ne s’agit que d’une première étape. La reconstruction du territoire sera un processus long et complexe qui nécessitera l’engagement de tous les acteurs, tant nationaux qu’internationaux.

Rédaction

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