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La République Démocratique du Congo a observé une journée de deuil national pour commémorer le génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST). Présidant la cérémonie officielle à Kisangani, la Première Ministre, au nom du Chef de l’État, a rendu hommage aux innombrables victimes de ces atrocités.

Des témoignages qui marquent

Les survivants, présents en nombre, ont partagé leurs histoires, émouvant l’assemblée jusqu’aux larmes. Leurs récits, empreints de douleur et de résilience, ont rappelé l’ampleur des crimes commis et l’urgence d’agir.

De nombreux plaidoyers ont été lancés pour que le génocide congolais soit reconnu au niveau international. Les participants ont également insisté sur l’importance d’intégrer le GENOCOST dans les programmes scolaires afin de préserver la mémoire des victimes et de sensibiliser les jeunes générations.

La Première Ministre a, quant à elle, appelé à la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC, soulignant l’importance des mécanismes de justice transitionnelle pour tourner la page et construire un avenir meilleur.

Un message d’espoir et d’unité

En visitant le village expo du GENOCOST, la Première Ministre a adressé un message d’espoir à la nation :

Des hommages en province

Les hommages se sont également multipliés à travers le pays. En Ituri, le gouverneur militaire, le lieutenant-général Luboya Nkashama, a déposé une gerbe de fleurs à Bunia. Dans le Nord-Kivu, à Goma, en marge de la commémoration, huit victimes des attaques à la bombe du M23 à Bweremana ont été inhumées au cimetière du Genocost de Kibati.

Un devoir de mémoire

Cette journée du 2 août marque un tournant dans la reconnaissance des souffrances endurées par le peuple congolais. Elle est un appel à la justice, à la réconciliation et à la construction d’un avenir où la paix et la dignité seront les maîtres-mots.

Picard Luhavo

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