Deux jeunes garçons ont été tués mardi 10 juillet à Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), après avoir marché sur une mine antipersonnelle.
L’incident s’est produit dans le village de Bitongi, dans le groupement de Kanyabayonga, une zone occupée par les rebelles du M23. Selon des sources locales, les enfants, âgés de 7 et 9 ans, jouaient dans un champ lorsqu’ils ont déclenché l’engin explosif.Grièvement blessés, les deux garçons ont été transportés à l’hôpital, mais ils ont succombé à leurs blessures peu de temps après.
Cet incident tragique met en lumière le danger que représentent les mines antipersonnel dans l’est de la RDC. Ces engins explosifs, souvent cachés dans le sol ou la végétation, sont responsables de nombreux décès et de blessures graves chaque année, en particulier parmi les enfants.Les autorités administratives de Rutshuru ont appelé à un déminage urgent de la zone touchée par l’explosion. Elles ont également exhorté les populations à la vigilance et à éviter de se rendre dans des zones suspectes.
Le M23 est accusé d’avoir posé des mines antipersonnel dans plusieurs zones sous son contrôle. Ces engins explosifs constituent une violation grave du droit international humanitaire et leur utilisation doit être condamnée fermement.
Le gouvernement congolais et ses partenaires doivent prendre des mesures pour aider à déminer les zones touchées par le conflit en RDC et à sensibiliser les populations aux dangers des mines antipersonnel.
Rédaction