L’opposition congolaise, a tenu un meeting populaire, ce dimanche 25 juin, au terrain Sainte-Thérèse, dans la commune de N’djili, à Kinshasa; un meeting au cours duquel Martin Fayulu, m président de l’ ECIDE à appelé la population congolaise à la prise de conscience face au fichier électoral don’t il continue à fustiger.
»Partout où j’ai marché dans le pays, j’ai parlé aux congolais. C’est pourquoi nous avons fait le manifeste de Kisangani. Nous avons dit que nous développerons le pays, et que les élections doivent se passer dans les bonnes conditions. J’étais en Amérique et en France, j’ai dit que mon peuple n’ira pas aux élections tel que Kadima veut l’amener », a insisté Martin Fayulu à Sainte-Thérèse.
Tout en rappel t qu’il n’a pas boycotté les élections mais il insisté sur sa bonne qualité, Martin Fayulu a affirmé qu’il sera bel et bien présent aux élections présidentielles de décembre 2023.
»J’aimerai ici vous préciser que nous n’employons pas le terme ”boycott”. Nous irons aux élections mais pas avec un fichier électoral corrompu », a-t-il affirmé.
De son côté Maître Alexis Lenga, a appelé la population a se lever et se prendre en charge contre la vie chère et l’insécurité dans le pays. Devant des militants, le secrétaire général du parti Envol de Delly Sesanga l’a si bien indiqué dans sa prise de parole.
»Nous n’avons jamais connu une insécurité de ce niveau. C’est aujourd’hui au nez de nos parcelles. On ne va plus chercher calmement à cause de l’insécurité. Nous devons nous prendre en charge pour ce qui est de l’insécurité. Nous devons nous lever, nous peuple, contre la vie chère. Le taux du dollar augmente, les prix des aliments augmentent. Il n’y a pas de travail et ceux qui travaillent sont mal payés », a déclaré l’ honorable Alexis Lenga.
Ce meeting intervient dans un contexte où Martin Fayulu a annoncé le 19 juin dernier, en conférence de presse, sa décision de ne plus prendre part au processus électoral dans les conditions actuelles. Réclamant un audit externe pour plus de transparence et de crédibilité des élections, craignant la fraude électorale.
La Rédaction