Dans la capitale congolaise où elle séjourne, Nathalie Kambala, activistes des droits humains a échangé le lundi 22 mai avec les ressortissants de l’Institut Lumière des Nations sur les droits humains.
Profitant de l’occasion, ces anciens élèves de cette école ont abordé la situation qui prévaut dans leur Alma mater depuis quelques semaines.
» Il y a une affaire qui enflamme la toile depuis quelques semaines et ne permet pas aux enfants d’évoluer dans des bonnes conditions à l’Institut Lumière des Nations. Les autorités ecclésiastiques accusent le préfet en fonction d’avoir détourné une somme d’argent, et ce dernier est suspendu de ses fonctions, chose qui ne permet pas aux élèves d’évoluer vu que l’année scolaire tant a sa fin, cette histoire traumatise les enfants et ces derniers pleurent à tout moment sans étudier depuis près deux semaines maintenant » explique l’un de ressortissant à Nathalie Kambala activiste des droits humains.

Et d’ajouter
» Nous sommes venus auprès de vous, afin que vous puissiez plaider auprès de l’archivèque de lever la suspension du préfet juste pour les quelques mois qui restent pour clôturer la fin de l’année, ainsi ils pourront s’en charger de lui pendant que les enfants seront en vacances, car dit-t-on les linges salles se lavent en famille «
En réaction, Nathalie Kambala rassure avoir déjà contactée l’archevêque ecclésiastique de cette grande école de la province du Kasaï-Central au sujet de cette situation qui bouleverse la fin de l’année scolaire 2022-2023 à l’Institut Lumière des Nations et espère une suite favorable.
» Nous avons vu comment les enfants ont fait le sit-in devant l’Assemblée Provinciale et le gouvernorat, nous avons également constaté que depuis un temps ses élèves n’étudient pas suite à cette situation qui prévaut à la tête de leur école, nous avons vu environs 80% des filles pleurée, étant activiste des droits humains celà nous a choqué voilà qu’aujourd’hui encore nous recevons la délégation de ressortissant de cette école pour le même problème, nous pensons que les autorités ecclésiastiques peuvent revoir leur décision et surtout le discuter pendant que les enfants seront en vacances vu que nous sommes presqu’a la fin de la l’année , même quand papa et maman veulent régler les choses, ils les font pendant que les enfants dorment » a-t-elle dit

» Pour clôre,nous avons déjà écrits aux autorités ecclésiastiques et à l’archevêque, nous sommes dans l’attente d’une suite favorable » a-t-elle conclu
Rappelons que c’est depuis près de deux semaines que le secrétariat général métropolitain de de l’Eglise Orthodoxe oriental du Congo, Archevêché de Kananga a adressé une lettre de suspension au préfet de l’Institut Lumière de Nations.
Pascaline Milemba