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Suite à l’organisation de trois journées de deuil par l’association culturelle YIRA dans le territoire de Djugu, du jeudi 13 au samedi 15 juin 2024, pour dénoncer les assassinats récurrents perpétrés par des hommes armés dans la commune de Mongbwalu, dont ses membres sont victimes, les réactions commencent à fuser.

Chérubin Nkuku Ndilawa, vice-coordinateur de la société civile de Mongbwalu et ses environs, a exprimé ses condoléances à la communauté en général et aux familles endeuillées en particulier. Il a également appelé les responsables de l’association culturelle à atténuer cette mesure, suggérant que deux jours de deuil suffiraient, étant donné que dans cette zone minière, les gens vivent au jour le jour.

M. Nkuku Ndilawa a également invité les autorités politico-administratives à organiser une réunion de sécurité élargie au cours de laquelle des solutions pour mettre fin à cette insécurité pourraient être proposées.

Cette réaction de la société civile illustre le fossé qui se creuse entre les populations locales et les autorités face à la situation sécuritaire précaire qui prévaut à Mongbwalu. Les populations, durement touchées par les violences, aspirent à un retour rapide à la normale, tandis que les autorités semblent peiner à trouver des solutions efficaces pour endiguer le cycle de violence.

Il est important que les autorités prennent en compte les préoccupations de la société civile et des populations locales afin de trouver des solutions durables à la crise sécuritaire à Mongbwalu.

La tenue d’une réunion de sécurité élargie pourrait être un premier pas important dans cette direction.En attendant, les populations de Mongbwalu continuent de vivre dans la peur et l’incertitude, espérant que des mesures concrètes seront prises pour mettre fin à leur calvaire.

Picard Luhavo

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