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Les États-unis, l’Union européenne et 15 autres pays, ont dans une déclaration commune rendue publique, le vendredi 2 juin dernier à Kinshasa, noté un usage excessif de la force lors des manifestations organisées récemment par l’opposition.

Ils réitèrent, dans cette déclaration, les préoccupations concernant l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement ainsi que les arrestations arbitraires.

« Nous prenons note de l’annonce d’enquêtes, et nous les encourageons, sur l’usage excessif de la force par les forces de sécurité lors des manifestations. Les forces de sécurité doivent respecter les droits des citoyens qui sont inscrits dans la constitution », notent-ils dans la déclaration.

Ces partenaires de la RDC réitèrent tout de même leur volonté d’accompagner la République démocratique du Congo et la population congolaise sur la voie d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023.

 »Nous encourageons un processus qui réponde aux aspirations des Congolais, et qui inclue notamment toute la diversité de cette nation », ajoutent-ils, avant d’ajouter ce qui suit:

« La liberté d’expression, de la presse, de réunion, d’association et de mouvement sont des éléments essentiels d’un processus libre, équitable et pacifique, tout comme l’État de droit »

Par ailleurs, les pays signataires de cette déclaration prennent acte des efforts soutenus que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a consacrés pour mettre en œuvre ce processus.

Ils prennent aussi note des préoccupations soulevées concernant les insuffisances techniques, les incidents de corruption de fonctionnaires et le détournement de matériel électoral, ainsi que des mesures prises par la CENI et les autorités pour y répondre.

Blanchi Lungala M

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