L’Union Sacrée fait face à une crise interne suite à des désaccords sur les nominations proposées pour le Bureau du Sénat. Cette tension est le résultat d’une confrontation entre les visions politiques divergentes au sein de la coalition, exacerbée par des enjeux de pouvoir et de représentativité.

Les différends portent sur la légitimité et la transparence des processus de sélection des candidats, où certains membres estiment que les procédures ont été manipulées au profit d’intérêts particuliers, ce qui a suscité des réactions de mécontentement.

L’AVK-2018 et AA-UNC, deux regroupements influents au sein de l’Union Sacrée appartenant a l’honorable Vital Kamerhe, ont exprimé leur opposition à certaines candidatures pour le Bureau du Sénat. Ils accusent le présidium de l’USN d’avoir ‘tripatouillé’ le ticket de nominations, en excluant des candidats qu’ils jugent méritants.

Ces regroupements soutiennent fermement trois candidats spécifiques, Sama Lukonde, Taupin Kabongo et Isabelle Kalamba, désignés par le président Tshisekedi, et affirment que les autres postes devraient être ouverts à la concurrence équitable.

Les prises de position d’AVK-2018 et AA-UNC pourraient avoir des répercussions significatives sur la gouvernance de l’Union Sacrée. Leur refus de soutenir le ticket proposé par le présidium risque d’entraîner une impasse au sein de la coalition, avec des conséquences potentielles sur la stabilité politique.

Cette situation pourrait mener à une recomposition des alliances et affecter la mise en œuvre des politiques gouvernementales, à un moment où l’unité au sein de l’Union Sacrée est cruciale pour faire face aux défis nationaux.

Face aux objections soulevées par AVK-2018 et AA-UNC, le présidium de l’Union Sacrée doit prendre position. Il devra soit concilier les différents points de vue pour maintenir la cohésion, soit réviser les candidatures contestées pour apaiser les tensions.

La Rédaction