Le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, s’est dit profondément préoccupé par la situation humanitaire et sécuritaire dans les provinces de l’Est de la RDC. Lors d’une rencontre avec des représentants de la société civile du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri, le mercredi 4 septembre, il a entendu les témoignages poignants des populations, confrontées aux affres de la guerre et aux exactions des groupes armés.
Les déplacés de Minova, les attaques répétées dans les villages, l’exploitation illégale des minerais, la présence de groupes armés étrangers… les défis sont immenses dans cette région. Les conséquences économiques sont désastreuses, avec une forte dollarisation, une baisse des recettes et une dégradation du niveau de vie.
Face à ce tableau sombre, les représentants de la société civile ont appelé le Parlement à agir. Ils ont notamment demandé un meilleur contrôle de l’utilisation des fonds destinés à l’armée et aux forces de sécurité, ainsi qu’une aide humanitaire d’urgence pour les déplacés.
Le Président Kamerhe a assuré les délégations de toute son attention. Il s’est engagé à transmettre leurs doléances au Président de la République et à mobiliser l’Assemblée nationale pour trouver des solutions durables.
« Je suis profondément touché par vos témoignages »,
a-t-il déclaré.
« Nous allons tout mettre en œuvre pour que votre voix soit entendue et pour que la paix revienne dans vos provinces ».
Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la mobilisation de la classe politique congolaise face à la crise dans l’Est. Les yeux sont désormais tournés vers le gouvernement et le Parlement pour voir quelles mesures concrètes seront prises pour soulager les souffrances des populations et mettre fin à l’insécurité.
Rédaction